La classe flexible permet-elle de mieux prendre en compte la diversité des élèves ? Amélie Caillaud, enseignante en lettres modernes, expérimente le dispositif avec ses élèves de 5e. Après avoir été initiée par l’une de ses collègues, elle explique comment elle s’est emparée du concept pour repenser son enseignement. En classe flexible, c’est l’espace et le cadre pédagogique mis en place qui s’adapte aux besoins des élèves et permet à chacun d’avancer à son rythme.

La coopération, ça ne se décrète pas, cela se coconstruit entre collègues et avec les élèves ! Forte de ce constat et du soutien de sa direction, Emmanuelle Colas-Micheli, enseignante de SVT au collège Maï-et-Georges-Politzer de Montreuil, a embarqué deux de ses collègues dans la mise en place d’une classe coopérative avec des élèves de 5e. En quelques minutes et via un nouveau format illustré, ces enseignants font part de leurs parcours et des bienfaits de la classe coopérative auprès des élèves et de leurs parents.

Coopérer, c’est agir à plusieurs. À partir des 4 déclinaisons que ce principe théorique peut revêtir en classe (aider, s’entraider, travailler en groupe, tutorer), Sylvain Connac – enseignant chercheur en sciences de l’éducation – explique pour quelles raisons les organisations coopératives permettent aux élèves de gagner en temps et en efficacité, que ce soit pour étudier ensemble, expliquer une consigne ou trouver une réponse à un problème.